21 avantages d’atteindre 50 ans : les jeunes pourraient bien les envier
5 décennies après ta naissance, tu es à moitié centenaire ! Ça en jette et ça te pose… surtout pas mal de questions et parfois des appréhensions (à juste titre car la vie n’est pas un long fleuve si tranquille). A la roue de la bonne fortune, quels sont les avantages d’avoir 50 ans ? Du point de vue physique ? Au plan du psychisme ? Avec les autres et dans la vie de tous les jours ? Y a t-il aussi des préjudices à atteindre la maturité et l’âge de la sagesse, enfin d’après ce qui se dit ? N’y aurait-il pas un décalage entre l’âge symbolique des 50 ans et l’expérience vécue… Cela peut-être ennuyeux car l’idée qu’on se fait des choses impacte la manière dont on les vit.
50 ans, l’âge mi flamme-mi raison
Quand j’ai eu à mon tour 50 ans, je me suis demandé quels avantages j’allais en tirer. Peut-être es-tu dans cette réflexion en arrivant sur cet article ? C’est l’âge où quasiment tout le monde réfléchit à sa vie, son passé et son futur. Il arrive d’être triste et nostalgique du temps qui passe. En même temps, j’ai lu tellement d’articles qui soutiennent les bénéfices de la cinquantaine que j’avais besoin de me faire ma propre opinion. Si, à 50 ans et plus, tu as besoin d’arguments contradictoires et d’inspiration pour te faire un avis, n’hésite pas à poursuivre ta lecture.
Car, 10 ans après, je vais te raconter ce que j’en pense. Et je ne ferai pas non plus l’autruche sur certaines adversités accrochées à l’âge mur, considéré comme l’âge de la sagesse
À tout seigneur, tout honneur, quels sont d’abord les avantages de fêter ses 50 ans, par rapport à la trentaine ?
Des avantages sur le physique d’atteindre 50 ans
1 – Rhumes et allergies en nette diminution vers 50 ans
Le système immunitaire nous protège mieux des petits maux chroniques. Je n’en avais aucune idée. Mais je reconnais ne pas avoir attrapé beaucoup de rhumes cette dernière décennie. Le professeur John Upham de l’Université du Queensland confirme que notre mémoire immunitaire est efficace jusqu’à nos 70/80 ans.
Idem pour les allergies. Mitchell Grayson de l’hôpital pour enfants du Wisconsin observe que vers la cinquantaine ou la soixantaine les allergies deviennent moins fréquentes et moins graves.
2 – De nouvelles facultés cérébrales
Le cerveau, dont nous appréhendons fébrilement le déclin, est affûté différemment. A l’université de Seattle, 6000 personnes ont été testées tous les 7 ans depuis 1956. Si en vieillissant, on perd des capacités en mathématiques et on devient plus lent à répondre, il est observé plus d’aisance à 50 ans qu’à 20 pour la résolution de problèmes, la mémoire verbale et le vocabulaire ainsi que l’orientation spatiale.
Ces conclusions sont confirmées par la biologie. Gary Small, psychiatre gériatre à l’Institut de recherche sur le cerveau de l’Université de Californie, explique que l’efficacité des cellules cérébrales impliquées dans ces capacités est optimale à cet âge. L’accumulation de nos connaissances acquises s’appelle intelligence cristallisée. Comme le sucre mais pas question de sucrer les fraises 🙂
3 – Plus de plaisir à s’occuper de sa santé que durant la jeunesse
Quand les plus jeunes jugent contraignant le suivi d’une bonne hygiène de vie, 68% des quinquas et plus y trouvent du plaisir. Peut-être est-ce une façon d’accepter la nécessité de surveiller leur santé ? Ou bien une question de temps disponible et de moyens de le faire ? Peu importe, c’est le résultat qui compte.
En effet, dans le même sondage de 2017 par Harris Interactive pour l’Observatoire Cetelem, 44% des 35/49 ans exprimaient leur désagrément de prendre soin de leur santé au quotidien. Et 73% des 25/34 ans admettaient déroger d’un mode de vie sain (malbouffe, alcool, drogues…) et négliger leur santé au bénéfice de leur plaisir.
Cependant, n’oublions pas que la cinquantaine est également l’âge où l’on doit passer une série d’examen et de dépistage pour prévenir les risques de maladie ou de cancer. Pour les femmes, c’est aussi l’apparition de la ménopause, qui se fait ressentir par des symptômes plus ou moins gênants.
Une tonne de bénéfices sur le psychisme d’atteindre 50 ans
4 – L’atout d’une nouvelle adolescence à 50 ans
Le passage de la cinquantaine ouvre la 2ème saison de l’âge adulte, celle de l’âge mur. Un peu comme la transition de l’enfance vers l’âge adulte, en plus court et plus intériorisé. Cette transition accompagnée de changements du corps, physiques et psychologiques, parfois pénibles, peut apporter une bouffée d’air salutaire à l’existence. Potentiellement riche d’inventivité, de désirs nouveaux, d’expériences et d’une identité transformée, elle est la passerelle pour s’engager dans l’autre moitié de sa vie.
Selon une étude Ipsos datée de 2013 – 8 ans d’écart ne devraient que le confirmer – , 66% des femmes se sentent rebelles à cinquante ans contre 44% des 25-44 ans. Un conseil, fais passer tes nouvelles révoltes et leurs conséquences sur le compte de la crise du milieu de vie.
5 – Des valeurs neuves mises en lumière
Les valeurs de l’âge ont la cote. Maximilienne Levet, docteure en psychologie sociale, auteure de Vivre après 60 ans, a dirigé le projecteur sur les valeurs de l’âge. Celles de la 1ère partie de la vie, dominantes dans la société, sont essentiellement vitesse, performance, contrôle du temps et consommation. À la mi-temps, on n’imagine pas suivre des valeurs différentes et intéressantes comme la vulnérabilité qui rapproche, la lenteur, la frugalité, la disponibilité, en opposition radicale avec celles de la 1ère partie. Quand les valeurs qui faisaient tourner la machine du monde vacillent, c’est le bon moment d’avoir 50 ans.
6 – L’avantage de devenir invisible
Ce bénéfice d’avoir 50 ans et plus ne fera pas l’unanimité des lecteurs. Les media et les réseaux sociaux sont vent debout contre l’invisibilité des personnes seniors, particulièrement des femmes. Ainsi, le Huffington Post se réjouissait le 08 mai dernier du retour sur la scène des quinquas. Les « quinquas » se font de plus en plus visibles et semblent se libérer des préjugés sexistes et âgistes.
Pour ma part, j’apprécie de pouvoir aller et venir sans attirer l’attention, de ne plus me soucier du qu’en dira-t-on et d’être tranquille. C’était plus difficile à 30 ans quand j’étais assaillie de doutes. L’envie de plaire m’a aussi un peu passé. Je peux donc tranquillement développer mon sens de l’observation. Cela ne signifie pas me mettre en retrait et devenir transparente. Au contraire. Sans pression de devoir me montrer, je fais moins d’erreurs de jugement et je saisis davantage d’opportunités autour de moi pour rencontrer les autres.
7 – Niaque toujours au balcon à 50 ans
Tina Turner a été au top de son succès à 53 ans. Pour toi aussi, c’est maintenant ou peut-être jamais (ne jamais dire jamais). Je m’accepte mieux qu’à 20 ans et j’ai envie de sortir de ce moule où j’ai passé de longues années de vie active et familiale.
Impossible ? Pas français aurait dit Le Général De Gaulle qui a fondé la 5ème république vers ses 65 ans.
La psychologue américaine, Angela Duckworth, définit la niaque comme « le pouvoir de la passion et de la persévérance » et a étudié le rapport entre la niaque et l’âge, au travail.
Les personnes plus âgées (disons 45 et +) ont moins de facilité que leurs jeunes collègues à passer des nuits blanches sur des dossiers, des services ou pour l’emploi des machines mais elles compensent largement cette baisse d’énergie physique en apportant leur énergie psychologique : passion, persévérance combinées à leur recul, expérience et stabilité émotionnelle. C’est ainsi que les équipes transgénérationnelles sont efficaces.
Comment ne pas saluer la niaque de ces salariés admirables et passionnés qui reprennent en main leurs entreprises en faillite pour s’éviter le déclassement à la cinquantaine (Madeleines Jeannette, Lingerie Aubade…) ?
A force de rentrer dans le moule, on finit par ressembler à une tarte
Attribué à Bernard Weber par Florence Servan Schreiber
8 – Regain insoupçonné de créativité
Le psychanalyste anglais Donal Winnicott disait : « être créatif, c’est être vivant, vivre pleinement ». En France, on met en avant le vieillissement réussi, caractérisé par l’acceptation et le respect de normes d’hygiène de vie préconisées pour bien vieillir après 50 ans.
Rien que d’y penser, j’ai eu un désir irrépressible d’autre chose. J’ai découvert, du côté des anglo-saxons, une perspective stimulante : le vieillissement créatif. Comment est-ce possible quand on nous dit que les plus créatifs sont les moins de 20 ans ? Et surtout les enfants, pour leur faculté d’invention et d’imagination ?
La créativité est du registre de l’être avant de se manifester dans le registre du faire. A la retraite, on a, a priori, du temps pour être, ce qui permet de réveiller notre créativité assoupie dans la vie très active. Se réinventer est très important pour espérer devenir centenaire ! Pour aller plus loin, il existe une association en Suisse qui valorise et promeut le vieillissement créatif.
9 – Plus facile de rire de soi
En vieillissant, on montre plus volontiers de d’autodérision et d’humour. Plus jeune : manque de confiance et d’envie de s’appesantir sur ses défauts ? Autant dire qu’on en a bien besoin à tous les âges lorsqu’on fait des pas de côté. Cette faculté, qui se travaille, nous sauve de situations embarrassantes, crée de la connivence avec les autres et témoigne d’une bonne santé mentale.
À la cinquantaine, il devient assez aisé et bénéfique de prendre la vie avec plus de légèreté et de se prendre moins au sérieux. C’est ce qui fait le charme des vieux indignes ! Certaines expériences préalables de situations gênantes les ont convaincus que le ridicule n’est pas mortel. Ça tombe bien.
10 – Plus épanoui et moins réactionnel
Au fil des années, nous sommes plus capables de réguler notre réactivité émotionnelle. Après les incertitudes et les anxiétés de nos 20 ans, après les montagnes russes pour se faire une place, on a gagné des galons en prise de recul, flegme, connaissance et confiance en soi… Moins d’euphorie, certes, mais aussi moins de drames.
Nous savons qu’une dispute ne signifie pas rupture, qu’une erreur ne veut pas dire être viré. On canalise notre énergie de manière plus efficace sur d’autres causes.
11 – Repli de l’égoïsme quand on vieillit
Avec le temps, moins centré sur soi, l’altruisme grandit. Ce qui peut refléter la part élevée des personnes seniors dans le bénévolat et les dons. Pour nuancer, de nos jours, l’individualisme reprendrait un peu le dessus chez les tout jeunes retraités…
En quoi est-ce un avantage pour soi d’être généreux pour les autres ? Des recherches ont montré que les personnes philanthropes et fraternelles conservent une meilleure santé physique et mentale.
12 – Déraisonnables et libres
L’âge devient un vrai allié pour n’en faire qu’à sa tête. On peut l’invoquer en cas d’oubli ou de perte de quelque chose, de radotage, ou d’achats inutiles, pour le plaisir. « C’est comme cela, tu verras quand tu auras mon âge » met un point final à la discussion.
On peux aussi se dégager des obligations ou sollicitations sans intérêt des plus jeunes en répondant « tu n’y penses pas, je ne fais plus cela à mon âge ». Bien sûr, on n’en croit pas un mot mais ils ne devraient pas insister, dans l’impossibilité de se mettre à notre place. N’hésite pas non plus à incriminer tes années si tu as envie de freiner ta cadence.
13 – Accès à une spiritualité, levier du bien vieillir
Prépare-toi à une poussée de spiritualité, religieuse ou laïque. Vers la cinquantaine, beaucoup se sentent enclins à investir leur espace intérieur et la dimension spirituelle de l’existence, élargir la perspective pour tenter de comprendre le mystère de la vie et ouvrir leur conscience.
Le sociologue suédois Lars Tornstam parle de gérotranscendance, la tendance de l’âge à développer une vie intérieure et spirituelle autonome, libre et vivante. Les personnes dont la vie intérieure et spirituelle est épanouie augmentent en moyenne leur espérance de vie d’environ 7.5 ans.
14 – En tête de cordée vers le bonheur
Le bonheur repart à la hausse. On va laisser dernière nous le peloton des quarantenaires qui ont, les pauvres, un coup de mou.
Une enquête américaine portant sur 500 000 personnes dans 132 pays expose que le bonheur est une courbe en U, dont le point le plus bas est à 47 ans. Bonne nouvelle : le bonheur remonte jusqu’à l’âge de 70 ans où il atteint un pic, sans jamais redescendre trop bas. C’est une moyenne, bien sûr, qui cache les particularités individuelles mais c’est prometteur !
Quelques avantages d’avoir 50 ans avec les autres
15 – Moins d’embrouilles avec les enfants, souvent
Le 15 ème avantage d’avoir 50 ans c’est que nos enfants adolescents deviennent des adultes. Et souvent les relations avec eux se révèlent vraiment plus sympa. Notre rôle de parent prend fin (je n’ai pas dit notre place).
Au lieu de donner des conseils, des recommandations, voire des ordres, nous pouvons avoir des conversations et des moments partagés enrichissants et profiter du meilleur entre nous et avec les générations futures (petits-enfants). Enfin, je crois que c’est vers quoi on devrait tendre
16 – Une vie sexuelle autrement satisfaisante
Sur ce sujet, il y a énormément d’idées reçues et surtout d’idées fausses. Dans un sondage auprès de personnes de plus de 60 ans, 74 % des hommes et 70 % des femmes ont déclaré une plus grande satisfaction sexuelle que lorsqu’ils avaient 40 ans.
La sexualité se modifie tout au long de la vie et n’est plus la même évidemment. Cette satisfaction tient beaucoup à la connaissance de soi, la confiance, l’amour, la tendresse et la complicité que ressentent les partenaires plus âgés.
17 – La chance de devenir grand-parent
En moyenne, c’est à 54 ans pour la femme et 56 ans pour l’homme. J’ai eu ce bonheur à 59 ans. La cerise sur le gâteau, pour moi, est d’avoir le droit de fondre devant Pegga Pig et les familles Sylvanian.
18 – L’âge de la sagesse selon l’opinion
Comment disait Oscar Wild, la sagesse vient avec l’âge même si parfois l’âge vient tout seul. L’âge était associé traditionnellement à une grande sagesse et un sondage Ipsos de 2018 confirme que les adjectifs qui qualifient le mieux les personnes âgées se rapportent de manière prédominante à la sagesse.
Mais voici un scoop. D’après le site evidence-base wisdom, ce n’est pas tout à fait vrai. Pour faire court, des chercheurs ont voulu savoir s’il y a un lien entre avancée en âge et sagesse. Ils ont d’abord défini les composantes pratiques de la sagesse, au nombre de 6 : attitudes et comportements sociaux, équilibre émotionnel, connaissance de soi, tolérance, gestion de l’incertitude et capacité à résoudre des conflits sociaux
Patatras ! Le mythe est brisé : l’âge ne confère pas automatiquement la sagesse qui dépend surtout de chaque individu (perspicacité et expériences vécues) et non de l’âge. Vieillir augmente tout de même les chances d’être performant en manière de sagesse mais ce n’est ni intrinsèque à l’avancée en âge ni obligé. Finalement, c’est bien de ne pas tous vieillir pareil et de garder ce secret.
Pour finir, prendre la vie quotidienne du bon côté
19 – Moins de corvées au programme
Moins d’obligations domestiques : de ménage, de lessive, de courses, de cuisine et j’en passe. A 50 ans, cette charge mentale-là peut s’alléger.
20 – On peut lâcher prise et en profiter
La première fois cela fait bizarre mais on s’y fait très bien si on met sa fierté dans sa poche : que des personnes proposent leur place assise dans les transports ou d’accepter l’aide offerte par un plus jeune que soi pour donner un coup de main. Autant même le demander d’ailleurs.
21 – Plus de gagne
Les petits bonus. Au scrabble, aux mots croisés, aux maximots on a de bonnes chances de mettre une raclée à la jeunesse, gavée de jeux vidéos. En effet, notre mémoire verbale est encore très en forme vers 50-70 ans.
On gagne aussi la chance de contempler de très belles lunes si on souffre d’insomnies ou d’assister à de magnifiques levers de soleil car l’avancée en âge rend souvent beaucoup plus matinal que les plus jeunes.
La douche froide d’avoir 50 ans
Finies les années 30
50 ans n’est pas le nouveau 30 ans. Même si certaines femmes deviennent maman à 50 ans, même si les Quinquados sont de plus en plus nombreux. Je pense qu’à 50 ans on ne sent pas vieux, on ne sent pas jeune non plus. C’est un âge entre 2 chaises, pas agréable comme l’adolescence. Mais à un moment, ça va s’arranger.
L’horloge avance
On prend conscience que le temps est compté. Le sociologue Edgar Morin vient de fêter ses 100 ans et dit : « j’affronte la mort en vivant ». Il n’y a rien d’autre à faire bien que cela puisse être angoissant. C’est le moment de tracer la route au présent plutôt que dans le passé ou le futur. En ayant tout de même, au préalable, un peu réfléchi à la destination et au voyage qu’on veut faire, pour garder son cap.
On peut vivre une crise éprouvante
Ce moment difficile est aussi l’occasion de revoir son jeu. Le Docteur Christophe Fauré parle de 4 options à combiner : continuer ce qui nous convient toujours, ajuster en adaptant l’ancien à notre fonctionnement d’aujourd’hui, arrêter ce qui nous pèse (ouf) et initier les projets qui émergent de nos envies. Cela permettra de garder le moral et de ne pas éteindre votre joie de vivre.
De possibles regrets et rancoeurs
Dans le verre à moitié vide, la liste des regrets peut-être longue. Des choses dites ou pas dites, des choses faites ou pas faites. Il n’est pas trop tard pour se rattraper. On vieillit quand les regrets ont remplacé les rêves.
Pareil avec la rancune. Pardonner et se pardonner pour avoir la paix. C’est le plus beau cadeau qu’on peut se faire pour fêter son mi-centenaire. Pour moi, passer l’éponge met du baume sur mes blessures.
On parait moins jeune et on l’est
Les crèmes de soin pour la peau ne font plus le même effet sur les rides et l’affaissement installés. Le corps est plus rouillé et les petites douleurs se font chroniques. Il est judicieux de se renseigner sur la prévention santé et de changer le focus de la beauté vers le rayonnement et la vitalité de votre peau.
50 ans et la case placard ou chômage
Les seniors sont priés de revoir leurs prétentions et de tenir d’une façon ou d’une autre. C’est difficile, je suis passée par là. On peut changer complètement de métier ou créer une entreprise en s’investissant énormément. Mais on peut aussi seulement évoluer en se formant à de nouvelles compétences dans un domaine que l’on connait. J’ai essayé les 2 et la deuxième option a été la meilleure.
Peur de manquer d’argent
C’est une préoccupation légitime et très partagée. Si possible, faire un bilan financier de sa future retraite dès 50 ans.
50 ans, la place sandwich
Entre ses grands enfants/petits enfants et aidants de ses parents. 57% des aidants ont plus de 50 ans. S’occuper d’un parent âgé est bouleversant, source de fatigue et de stress. Ne pas culpabiliser de se préserver, de demander de l’aide et de prendre du temps pour soi durant cette étape de vie. Se rapprocher des structures spécialisées pour avoir du soutien et des aides financières et faire valoir les nouveaux droits des aidants au travail.
Solitude en embuscade
Les couples montrent des signes de fatigue et les divorces chez les 55+ augmentent (avant cela ne se faisait pas), les enfants quittent le nid et parfois malheureusement certaines personnes ont déjà perdu un conjoint ou un enfant. Essayer de ne pas s’isoler et s’efforcer de conserver des liens familiaux et amicaux aide à tenir.
Le bilan des avantages/désavantages d’avoir 50 ans
Dans ce post, j’ai listé les bénéfices et les préjudices d’avoir 50 ans. Personnellement, j’ai goûté aux deux. Si j’ai trouvé beaucoup plus d’avantages que d’inconvénients, les uns et les autres n’ont pas le même poids. Il n’y a pas de standard, chacun appréhende la vie de manière unique.
Je t’invite, pour conclure, à peser tes plus et tes moins et à te faire confiance pour dénicher de bonnes raisons d’avoir 50 ans, l’âge de la sagesse et de raison. Ceci fait, comment peux-tu dès aujourd’hui mettre un maximum d’avantages de ton côté et atténuer la portée des inconvénients ?
N’hésite pas à témoigner dans les commentaires pour inspirer d’autres lecteurs.
Je pense que vous avez oublié un avantage important avec la menopause: moins de hormones feminins, donc moins de doutes de soi, moins de besoin de plaire….. Plus d hormones masculins: plus d assurance, plus destime de soi 😊
Merci beaucoup d’avoir ajouté cet avantage, typiquement féminin. C’est aussi une vraie libération. En fait, j’ai écrit l’article à l’intention des 2 sexes. Votre commentaire mériterait un article à part entière !
Je pense que c’est n’importe quoi et pourtant je m’en préoccupais peu n’ayant jamais été aussi jeune qu’à 40 ans. Parlons-en des avantages :
– des allergies et intolerances alimentaires sont apparues, je ne m’en connaissais aucune auparavant
– j’ai toujours été nulle en math, or je me debrouille en calcul mental depuis peu (à forec de devoir toujours compteer)
– seconde adolescence ? je n’ai jamais quitté la mienne et il m’est tombé dessus tant d’épreuves et responsabilités que j’ai plutôt l’impression d’etre uen mère de famille trop jeune pour le rôle. De plus je suis pauvre, donc c’est un festival de frustrations.
– plus de règles ? wow, quel avantage, le risque de tomber enceinte est quasi nul à cet âge et j’aimais bien avoir mes ragnagnas, ct même le moment du mois où mon humeur était la meilleure.
– creativité : voir quotidien et manque de moyens financiers
– plaisir à prendre soin de sa santé : voir argent, moyens de faire du sport et manger équilibrer, de se pomponner prendre des bains et j’en passe. Et d’ailleurs, c’est chiant. Très.
– Rire de soi : là vous marquez un point, bien qu’il ne soit pas très prudent psychiquement de trop tomber dans l’autodérision j’ai pris un humour excellent qui m’aide et est fort apprécié de mes (vrais, autre avantage on sait lire les visages et les messages codés) amis.
– spiritualité + bien vieillir : j’ai réussi de justesse à éviter la vanne bien placée et quelques mises au point sur la réalité du sujet 🙂 en tout cas le cliché a la peau dure.
– La vulnérabilité comme valeur ? hourra, je l’ai té toute ma vie (hypersensible, hpi méconnue et rembarrée juqu’à ce qu’il soit trop tard pour ma carrière et autres limitatioons afférentes, on peut dire que j’ai déjà quelque expérience de ce programme chiant du « vieillir serein »
– n’en faire qu’à sa tête : bah oui, tricarde de la vie stimulante et des projets, encore heureux que je fasse à ma tête de mon temps libre, au moins c’est gratuit.
– grand parent : non merci déjà que je ne voulais pas d’enfants, sérieux, chaque fois que je dois passer 5 minutes en compagnie d’enfants je cherche la sortie de secours.
– La sagesse : en voilà un cliché qu’il est bien
La douche froide : merci je connais pas parce qu’il paraît que je serais vielle mais parce que j’ai été trop seul et ai trop dû faire avec un psychisme malmené et sans repère pour avoir connu les joies de l’age adulte : appart, voiture, voyages, carrière etc. Mais au moins je n’ai pas eu à être poussée sur une voie de garage après avoir brillé, je ne me dirai pas ah mon dieuuu j’ai touuuut jai accompli mes reeeves ma vie est viiide j’ai besoin de seeens vite allons brasser des bières durables au village dans une maison de maître à 1M de boules.
Ne nous leurrons pas, vieillir c’est nul, les seuls plaisirs sont déjà connus de ceux qui n’ont rien, mais malgré ça je suis en pleine forme et j’ai la classe, et quand les courses de bouffe cesseront de me sucer le sang, quelques pédales d’effet et fournitures d’art me font de l’oeil et mon cerveau n’a jamais été si vif (je confirme les raclées mises aux adversaires de jeux, plateau inclus, mais pas en ligne c’est trop cher)
vraiment ça ne ressemble à rien de ce à quoi on peut s’attendre, les maigres grossissent, celles qui n’ont jamais eu de syndrome prémenstruel traversent un enfer et rien ne ressemble à quoi que ce soit de prévu sauf peut etre pour ceux qui s’abritent derrière leur gros pouvoir d’achat et les souvenirs de leur gloire passée, donc que vous le vouliez ou non c’est un chemin solitaire en totale impovisation. L’expérience d’autrui ne sera JAMAIS la vôtre (si vous vous piquez de spiritualité ça devrait vous rappeler quelqu’un)
Merci d’avoir commenté l’article et mis des bémols correspondant à votre point de vue. Chaque âge, ses plaisirs et ses emmerdes 🙂 Je pense que vieillir c’est avant tout un état d’esprit propre à chacun. On voit le verre à moitié vide ou plein et midi à sa porte, comme on dit !