Renouer avec la joie de vivre : une démarche pas à pas (et 7 minutes de lecture)
Si on te disait que tu vas retrouver la joie de vivre, en 30 jours, tu penserais : belle prouesse ou folle promesse ? Ne t’attarde pas ici si tu cherches du vite fait et du clé en main. Le temps, la patience et la volonté sont probablement les meilleurs ingrédients pour y parvenir durablement. Plonge dans cet article pour approfondir une autre démarche et regagner, pas à pas, le sommet de ta joie. La joie de vivre est un engagement que l’on prend avec soi en décidant d’orienter son énergie vers des expériences qui vont vibrer.
La joie de vivre en 30 jours chrono ?
Rappelle-toi, dans ton enfance, elle était une évidence. Vibrante et jaillissante plusieurs fois par jour. Bah oui, ta joie de vivre ! Depuis ce temps, la mélancolie, la tristesse, le découragement, les pensées négatives, la déprime… te gagnent parfois, ou souvent ou trop fréquemment. Qui échappe à cela ? Personne.
Imagine-toi, un matin moche, lire ce titre d’article : retrouver la joie de vivre en 30 jours. En plein marasme émotionnel, n’aurais-tu pas envie, pour aller mieux, d’essayer la solution qui réussira à vaincre ton mal-être ? Cela parait tellement immédiat, accessible, simplissime et désirable.
Je vais casser l’ambiance, tant pis. Mais est-ce que c’est sérieux ? Cette promesse édulcore les difficultés et fait miroiter une illusion réconfortante, en toc. 30 jours, facile, rapide, quasi instantané. Qu’en attendre ? Une recette, une liste à puces de 30 astuces ? Et le risque d’une expérience ratée, avec rechute et accroc à l’estime de soi ? Pas vraiment la joie.
Dans cette année 2020 si chaotique (Covid année 1), la joie de vivre est plus que jamais un trésor à préserver et à partager. En moins de 30 jours, on peut la perdre. Mais, après avoir dévissé, renouer, aussi vite, avec le goût de la vie est un défi. Te sens-tu outillé.e pour retrouver cette joie de vivre dans ton quotidien ?
Que les rides de l’âge nous viennent dans le rire et la joie.
Shakespeare
À un certain âge, un voile menace d’assombrir la vie. Garde confiance que, malgré les difficultés ou les malheurs tatoués dans l’existence, le goût de vivre peut encore éclabousser de bon coeur.
Cet article partage des réflexions et des conseils pratiques pour reprendre goût à la vie : ceux du philosophe Frédéric Lenoir, de la psychologue canadienne Jocelyne Bélanger, de la designer anglaise Ingrid Fetell et d’autres.
J’ai rajouté également le témoignage de mon expérience. Pour te faciliter la lecture, tu peux en cliquant sur les liens te diriger vers chaque partie.
- Qu’est-ce que la joie de vivre ?
- Que signifie perdre le goût de la vie ?
- Sommes-nous responsables d’avoir de la joie de vivre ?
- Comment les joies peuvent-elles se manifester à nouveau ? Attitudes, conditions, déclencheurs.
- Peut-on retrouver naturellement et durablement de l’allégresse ?
Quand la joie de vivre fait son cinéma
As-tu vu le film Vice Versa où toutes les émotions d’une adolescente sont mises en scène ? Chaque émotion, comme Joie, est un personnage.
Alberto Lonzano, le responsable artistique, dit de Joie qu’elle est un personnage sans âge, inspiré de Audrey Hepburn. Joie est optimiste, remplie de bonne humeur et de vivacité. Décidée à voir le bon côté des choses, les épreuves sont des opportunités et les obstacles des contretemps vers quelque chose de meilleur.
Certaines personnes paraissent avoir la joie innée, chevillée au corps. Elles ne sont pas épargnées par les problèmes mais elles ne s’y identifient pas. Leur attitude positive et leur enthousiasme se propagent autour d’elles. On voudrait bien être contaminé par ce virus-là !
Joie a joué ce rôle avec moi et j’ai acheté sa mascotte pour ne pas l’oublier. Elle est posée sur mon bureau. De moi à toi, je ne lui ai pas assez donné d’attention et laissé de place dans ma vie. Décidée à me rattraper, je suis heureuse de partager comment faire des progrès et t’aider à retrouver cette envie de vivre.
1. Portrait de la joie de vivre
Frédéric Lenoir parle d’une émotion intense, physique, nous faisant ressentir notre force de vie, notre vitalité. Il précise que :
👉 La joie n’est pas le plaisir qui résulte de la satisfaction d’un besoin ou d’un désir.
👉 La joie n’est pas le bonheur, cet état de bien-être tempéré, comme le fleuve tranquille du consentement à tout ce qui no us arrive. Sans aspérité, puisque on n’attend rien, tout est en quelque sorte contrôlé par l’adhésion. Beaucoup de gens cherchent le bonheur, rares sont ceux qui déclarent l’avoir trouvé. Quelle sagesse exemplaire faut-il pour consentir, sans broncher, aux hauts et bas de la vie, absolument parfaits ?
👉 La joie de vie nous rend léger et en expansion (renforcé, libre, déverrouillé). Tellement précieuse, elle peut devenir inaccessible et s’assécher. De nature passagère, elle est d’autant plus appréciée qu’elle est active, intense et fugace, déclenchée par une multitude de petites ou grandes causes.
Je crains que le bonheur, un peu lisse, n’ankylose la vie. Je préfère la joie, vitamine effervescente, même et surtout parce qu’elle peut se perdre. On ne la programme pas comme le plaisir, on n’y consent pas comme le bonheur. C’est une surprise de la vie.
2. Perdre le goût de vivre
La joie de vivre ne peut être dissociée du mal de vivre, causé par l’accumulation de graves difficultés dans plusieurs domaines à la fois. C’est pourtant à travers lui, qu’on apprécie intensément les moments de liesse.
Alors que la joie de vivre nous élève le moral et l’entrain, le mal-être tire vers le sombre et le bas. Loi de la gravité oblige, il s’accroche, s’incruste et dépose de la bourre et des moutons qui bouchent la source de notre joie. On tangue entre les moments joyeux d’effervescence et les coups de blues de l’existence.
Important et dur à admettre : nous sommes différents. La joie de vivre peut se perdre à 40 ans comme à 60 ans. Certains manquent d’aptitudes pour surmonter leur mal-être ; d’autres, sans véritable chaos intérieur, dressent des barrages à leur joie de vivre ; enfin, certains traumatismes lointains ne réussissent pas à s’apaiser. Mais le goût de vivre existe toujours au fond du grand canyon aride, à condition de l’autoriser.
Le film Vice Versa m’a fait prendre conscience que j’économisais ma joie de vivre, sans avoir pourtant vécu des épreuves qui l’auraient expliqué. Je ne dis pas justifié. J’ai trop endossé par mon éducation le sens des responsabilités et la gravité de la vie. Je n’ai pas donné assez de place et d’importance à l’insouciance. Inutile de creuser plus avant le pourquoi du comment, je ne veux pas stagner dans des analyses sans fin au lieu d’aller de l’avant.
Perdre sa joie de vivre peut se manifester à travers des signes d’absence ou de manque de joie : chez les adultes, ils se repèrent dans les excès de stress, d’angoisses, de négativité, d’agressivité, de passivité, de tristesse, d’isolement, les addictions et la dépression. La liste est longue et variée.
3. Est-on responsable d’avoir de la joie de vivre ?
Le penseur Spinoza t’aurait répondu que la mauvaise orientation de nos désirs est l’obstacle à notre joie de vivre et à notre puissance d’exister. En revanche, tout ce qui fait croître notre force vitale nous met en joie. La joie est « le passage de l’homme d’une moindre à une plus grande perfection ». Ça ne rigole pas… et je pense qu’on a besoin de nuance.
Disons qu’on est partie prenante. Parce que la joie de vivre exprime notre vitalité et provient de nous, tout bonnement. Quelques soient les pires étapes traversées, nous seul.e.s pouvons nous l’autoriser et la favoriser.
Nous en sommes responsables mais pas coupables de l’avoir perdue. Nous n’avons pas tous les mêmes conditions de vie ni les mêmes prédispositions de résilience. Cependant, nous pouvons tous essayer de prendre de la distance avec nos émotions et pensées négatives, ne pas les incarner dans nos comportements et refuser le statut de victime des mauvais coups.
Entre parenthèses, notre impact sur les autres en dépend.
Désirer retrouver notre joie de vivre va nous pousser à adopter une attitude positive et à créer des conditions favorables à la réouverture des vannes de la liesse. C’est parti !
4. Comment retrouver le sourire ?
Adopter l’attitude Joie
Comment être moins atteint.e par les situations pénibles et plus réceptif.ve aux frémissements de la joie ? Ne considère pas ce qui va suivre comme des préconisations car elles ne sont pas amies de la joie de vivre mais comme des invitations à :
👉 Être sincèrement déterminé.e à cultiver ta joie de vivre et à prioriser ce qui te rend joyeux.se.
👉 Insister avec toi-même pour te détacher des schémas destructeurs, les tiens et ceux qui s’imposent de l’extérieur.
👉 Essayer de percevoir les instants de joie occultés par la noirceur des évènements dans ta vie. Le soleil ne disparait pas derrière les nuages.
👉 Priorise les domaines à réinvestir positivement, pas à pas, un par un. Régler toutes les raisons de ton mal être en même temps serait trop exigent.
👉 Ne pas te débattre dans les courants qui t’emportent au risque d’empirer les choses. Essaie de te laisser flotter et attends le moment où tu finiras par sortir la tête de l’eau pour respirer.
👉 T’efforcer de garder un équilibre émotionnel face aux épreuves, ressentir tes émotions douloureuses sans basculer dedans.
👉 Rester optimiste au moins sur ta capacité à surmonter.
Dans la vie quotidienne
Que tu sois seul.e, en couple, en famille, entre amis, au travail, je t’invite à mettre en place des attitudes préventives, comme :
👉 Te retirer un moment si tu risques de balancer tes idées noires sur les autres. Inutile de mettre un masque pour jouer un rôle et les cacher. On a tous le droit à la tristesse, on a tous aussi la possibilité de s’isoler momentanément. Les autres participent à nous égayer les idées, nous devons les préserver et les remercier.
👉 Apprendre à repérer les ingrédients de la joie de vivre de tes proches afin d’y participer et aussi d’aider à remédier à leur mal-être (et inversement). Ceci ne veut pas dire prendre en charge la joie de vivre des autres. On a déjà bien à faire avec la sienne.
👉 Porter attention à la présence ou l’absence de joie de vivre autour de toi. Développe des projets, des objectifs ou des activités propices et réjouis toi de les vivre collectivement, comme le sport par exemple.
👉 Répondre en cas de sabotage manifeste et violent venant d’une personne qui fait subir aux autres son mal-être ou ses souffrances.
Après une dépression
Retrouver la joie de vivre après une dépression est une reconquête. Les personnes qui en ont souffert soulignent que confier sa souffrance à un thérapeute qualifié ou un médecin aide à créer une relation de confiance et guide de manière adaptée vers le retour de la sérénité et de la joie de vivre.
Ensuite, elles sont unanimes que prendre soin de soi et « s’auto-consoler » est une base complémentaire pour réenclencher des émotions joyeuses.
Se mettre en condition
On parle de La Joie de Vivre comme si c’était d’un grand tout ou rien, intimidant. Alors qu’elle résulte de multiples clapotis, jaillissements ou gros geysers. Plein de petites gouttes d’eau pour faire un grand jet.
L’auteur et sociologue Frédéric Lenoir rappelle que la joie est un ressenti, à favoriser de 3 façons :
👉 L’acuité des sens : la joie est une expérience avant tout sensorielle.
La présence : la joie se ressent par l’attention portée au corps, au cœur et à la conscience. La pratique de la méditation développe la qualité de présence à nos sens et aux ressentis de nos émotions comme la joie, apaisant la rumination de nos tourments et permet de retrouver son énergie, le moral et la joie de vivre. Mais on peut aussi danser, chanter, laisse-la venir !
👉 La confiance en soi : pour accueillir et supporter les épreuves sans s’y noyer. Sans confiance, on réduit les surprises de joies à une peau de chagrin. Elles s’attrapent comme les pompons d’un manège. C’est pourquoi retrouver confiance en soi est très important. Imagine-toi déjà comment tu vas bien les saisir !
S’entourer de déclencheurs
L’auteure Ingrid Fetell est designer de joie et fondatrice d’un site anglais « L’esthétique de la joie ». Elle a étudié et listé des déclencheurs de joie, à disposer dans notre cadre de vie :
👉 L’énergie des couleurs chaudes et brillantes et l’éclat ensoleillé des lumières : le peintre allemand Johannes Itten disait « la couleur est la vie, un monde sans couleur nous apparait mort ». Réveillons les endroits ternes de nos espaces de vie !
👉 La profusion : un aimant dans l’évolution des hommes, confrontés à leur survie et à la rareté. Mais la joie créée par l’abondance ne signifie pas accumuler des objets. Bien au contraire, il s’agit de se libérer du matériel encombrant au profit d’une profusion sensorielle. Ingrid Fetell recommande de répéter des comme des pois et des rayures, de superposer des textures et de varier les palettes multicolores.
👉 Les ronds, les bulles : ces formes sont joueuses. Des études montrent que la zone du cerveau associée aux peurs et à l’anxiété s’allume devant des formes angulaires et reste calme devant des courbes. Beaucoup de jouets sont des sphères ( manèges, cerceaux, balles…). Joie et Jouer ont la même veine. S’entourer de formes arrondies réveille notre enfant intérieur et sa joie de vivre.
👉 L’harmonie, la symétrie : l’équilibre rythmé de notre environnement prédispose au sentiment de sécurité, de bien-être. Une contribution à l’atténuation du désordre et des turbulences intérieurs. Comme la présence joyeuse des lignes d’un papier peint coloré.
👉 La surprise, la fantaisie : aident à briser la monotonie. La créativité autour de soi fait pétiller l’harmonie et offre l’occasion de bondir du cadre et des normes.
👉 La transcendance : quand nous sommes joyeux nous nous sentons légers et euphoriques. Regarder en l’air, un nuage, un papillon, faire une expérience en hauteur, un voyage en ballon ou une nuit dans un arbre, contribue à décoller des préoccupations tristes et déprimantes.
👉 La magie : suscite l’émerveillement et défie la réalité plate et directe. Distiller dans son lieu de vie des effets magiques (objets trompe-l’œil, effets d’optique irisés et de lumières, images numériques…)
👉 La fête : les occasions de réjouissance sont un appel à la joie. Elles se matérialisent dans le rire aux éclats, la musique rythmée, la danse endiablée, le chant exalté, les effets spéciaux (feux d’artifice, sapins scintillants, boules lumineuses, lasers rayonnants) et l’unisson des participants.
👉 Le renouveau : les joies sont éphémères. Aux joies se succèdent de nouvelles joies. Choisir de vivre au rythme des saisons pour multiplier les occasions de retrouver les saveurs les plus infimes de la vie.
Cette liste n’est pas exhaustive et chacun peut, devrait inventer ses déclencheurs de joie. Par exemple, j’ai senti une belle bouffée de gaité en cuisinant des concombres.
Cependant, ces stimulations ne suffiront pas pour retrouver ou trouver une joie de vivre à la fois profonde et accessible. On doit aussi y mettre du soi.
Enfin, que ma joie de vivre demeure longtemps !
Dans le registre de la prière, on peut tout demander, pas vrai ? Mais comme on dit, aide toi, le ciel t’aidera.
David Lebreton, anthropologue et sociologue, expose dans son livre « Disparaitre de Soi » que face à la pression quotidienne, on est tenté de disparaitre, dépassé par les difficultés et les tensions du monde qui nous entoure. Une tentation contraire à la joie de vivre, qui est reliée au sentiment d’être soi et d’habiter pleinement son existence.
Le grand défi d’un être vivant est de ressentir pleinement et le plus souvent possible sa vitalité. C’est marrant comme les humains ne choisissent pas toujours les bons outils. Chaque victoire contre le mal de vivre rend encore plus vivant. Chaque onde de joie dans le corps, le cœur et l’esprit annonce que la vie reprend un bon chemin.
En résumé, les 4 étapes pour retrouver la joie de vivre :
- adopter l’attitude de la joie
- se mettre en condition physique et émotionnelle
- placer des déclencheurs de joie autour de soi
- s’engager
Je fais dorénavant de ma joie une valeur et un principe moteur, en dépit de tout. Je t’invite aussi à y penser sérieusement 🙂 Quand on touche ce but on atteint des sommets. En plus, c’est bon pour la santé.
J’espère que cet article t’offrira des pistes pour te réjouir et t’aidera à retrouver le plaisir de vivre. Parle-nous de ta joie dans les commentaires !
A la source de la joie de vivre
Les 3 livres qui m’ont permis de retrouver la joie de vivre et qui m’ont ouvert l’esprit, dont je t’ai transmis mes enseignements préférés. Rien que les couvertures font du bien. J’ai beaucoup apprécié leur liberté. Lire est un premier pas dans l’action.
Jocelyne Bélanger ouvre sa boite à outils : des exercices pratiques sur la joie de vivre, à aborder comme un jeu et des outils de psychologue en bonus pour accompagner la démarche.
Ingrid Fetell attire le regard sur la beauté de la joie et ‘toutes les petites choses puissantes qui peuvent rendre la vie plus joyeuse’. Son site The Aesthetics of Joy et sa personnalité m’ont régalée. Une traduction en français du site est possible pour mieux en profiter.
Frédéric Lenoir, contrairement à son nom, éclaire la voie de la joie, ‘aux antipodes du bonheur factice proposé par notre culture narcissique et consumériste’ et de certaines sagesses assommantes et amollissantes. Tu me boostes, Frédéric Lumière.
Merci infiniment pour ce partage, qui m’a fait un bien fou.
Catherine
A mon tour de vous remercier Catherine pour votre commentaire. En gardant ou reprenant confiance, la joie de vivre s’infiltre comme un rayon de soleil. Bien à vous
J’aimerais tant retrouver la joie…
Contente d’avoir trouvé votre article, je dois me prendre en mains pour retrouver cette joie de vivre perdue à cause de…..de qui au juste, de moi certainement.
Je vais bien retenir vos « leçons » Merci infiniment
Merci de m’avoir lue. Si ces « leçons » comme vous les appelez, qui se veulent être des éclairages, des repères, des pistes pour aider les autres, vous ont fait du bien, j’en suis très heureuse. Cela serait dommage de vous mettre la pression car c’est à mon sens l’opposé de la joie de vivre. Tous mes voeux pour renouer avec elle.
J’ai bien aimée, votre lecture.
Présentement je vois une intervenante!
Merci de m’avoir lue, Corinne, et je suis ravie que vous ayez apprécié l’article !
Je ne suis âgée que de 19 ans, mais je l’ai déjà perdue et votre article va m’aider à sortir de cette noirceur qui m’a envahie. Je vais prendre ses « leçons » comme un guide. Je vous remercie
bonjour Julie, merci pour votre message. Je suis désolée de lire que vous avez perdu la joie de vivre à 19 ans et je me permets de vous dire que je n’en avais pas beaucoup quand j’étais jeune, trop préoccupée et soucieuse. A un moment j’ai eu une sorte de prise de conscience et de déclic. Ne vous mettez pas la pression surtout, soyez attentive à vous même et osez saisir toutes les petites occasions de vous réjouir. Plus on le fait, plus on y parvient. Bon courage
Merci pour ces suggestions de livres. Celui de Jocelyne Bélanger ainsi que celui d’Ingrid Fetel Lee m’intéressent, je viens de les commander.
Bonne et douce journée!
Bisousxxx
Merci Josée, très bonne lecture ! A bientôt !
Si vous me le permettez (le modérateur tranchera :-)), j’aimerais vous indiquer 2 livres qui montrent la facette « plus » et la facette « moins » des situations que nous vivons. Il s’agit d' »Un merveilleux malheur » de Bori Cyrulnik et de « Juste avant le bonheur » d’Agnès Ledig. Je souhaite qu’il vous apportent des moments d’émotion douces et d’énergie inattendue.
Bonjour, tu as bien fait de conseiller ces livres (j’ai d’ailleurs lu celui de Boris Cyrulnik). Je comprends cette notion de facette « plus » et de facette « moins », s’il n’y avait pas de bas, on apprécierait moins les hauts ! Merci beaucoup d’avoir lu le blog. (je vais prendre celui d’Agnès Ledig à la bibliothèque).
Une bonne lecture !